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MAMAN A TORT
Mylène Farmer (1984)
Un 45 tours, une chanteuse inconnue, c'est la surprise de 1984, qui frappe d'emblée par son originalité et sa sophistication, mise en valeurs par une voix très pure. Mylène Farmer a alors 23 ans, elle a choisi ce nom en hommage à la mythique actrice Frances Farmer. Elle est recrutée par Laurent Boutonnat, son futur complice et mentor, pour chanter ce MAMAN A TORT dont il est le compositeur avec Jérôme Dahan, celui-ci ayant écrit les paroles.
La tonalité (on dirait aujourd'hui LGBT) confère à cette chanson assez énigmatique une place à part. Apparemment hospitalisée, la protagoniste (sans doute une petite fille ou une ado, puisqu'elle s'adresse à sa mère) est tombée amoureuse de son infirmière. Reste à imaginer combien de jeunes filles ont pu, à l'époque, s'identifier à cette voix dans le vinyle, "aimant ce qu'on (lui) interdit"...
Paroles
Un maman a tort
Deux c´est beau l´amour
Trois l´infirmière pleure
Quatre je l´aime
Cinq il est d´mon droit
Six de tout toucher
Sept je m´arrête pas là
Huit je m´amuseTu tu tu tu lu tu lu
Tu tu tu tu lu luUn quoique maman dise
Deux elle m´oubliera
Trois les yeux mouillés
Quatre j´ai mal
Cinq je dis c´que j´veux
Six j´suis malheureuse
Sept j´pense pas souvent
Huit et vous?J´aime ce qu´on m´interdit
Les plaisirs impolis
J´aime quand elle me sourit
J´aime l´infirmière mamanTu tu tu tu lu tu lu
Tu tu tu tu lu luUn j´suis très sereine
Deux et j´ai bien fait
Trois d´vous en parler
Quatre je m´amuse
Cinq quoique maman dise
Six elle était belle
Sept cette infirmière
Huit je l´aimeTu tu tu tu lu tu lu
Tu tu tu tu lu luUn l´infirmière chante
Deux ça m´fait des choses
Trois comme l´alouette
Quatre j´ai peur
Cinq c´est dur la vie
Six pour un sourire
Sept j´en pleure la nuit
Huit et vous?J´aime ce qu´on m´interdit
Les plaisirs impolis
J´aime quand elle me sourit
J´aime l´infirmière mamanUn maman a tort
Deux c´est beau l´amour
Trois l´infirmière pleure
Quatre je l´aime
Cinq maman a tort
(J'aime ce qu'on m'interdit) Six c´est beau l´amour
Sept à l´hôpital
Huit j´ai malUn maman a tort
(Les plaisir impolis) Deux c´est beau l´amour
Trois l´infirmière pleure
Quatre je l´aime
Cinq maman a tort
(J'aime quand elle me sourit) Six c´est beau l´amour
Sept à l´hôpital
Huit j´ai malUn maman a tort
(J'aime l'infirmière maman) Deux c´est beau l´amour
Trois l´infirmière pleure
Quatre je l´aime
Cinq maman a tort
Six c´est beau l´amour
Sept à l´hôpital
Huit j´ai malUn maman a tort
Deux c´est beau l´amour
Trois l´infirmière pleure
Quatre je l´aime
Cinq maman a tort
Six c´est beau l´amour
Sept à l´hôpital
Huit j´ai mal
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GASOLINE ALLEY
Rod Stewart (1970)
C'est avec ce tube que j'ai découvert Rod Stewart, à l'instigation de Maurice Achard. En ce temps-là, on se signalait les uns les autres ce qui sortait, et on se précipitait à la Fnac le samedi suivant.
Baby boomer de 1945, le chanteur londonien a toujours concilié une carrière solo et des participations à divers groupes (Jeff Beck group, the Faces...). Voici donc, de sa voix inimitable, le classique GASOLINE ALLEY de ses débuts. Soliloque d'un pauvre garçon rêvant de retourner rue de l'Essence, là où il est né. Un quartier certainement peu favorisé, mais qui symbolise pour lui ses origines. Un peu l'équivalent du PENNY LANE des Beatles, en moins joyeux évidemment, et ce n'est pas peu dire, ou bien du WHERE YA AT MULE du Dr.John, que j'ai déjà évoqué dans ce blog.
J'ai repiqué pour les amateurs une traduction dénichée sur le Net, qui comportait tellement d'incongruités que je l'ai presque entièrement réécrite. Restent quelques curiosités. Les rails qui vont dégeler, est-ce idiomatique, comme le vent qui sifflerait justement autour des genoux ? Par contre, on connaît bien l'usage des laitiers anglo-saxons de déposer chaque matin, sur le seuil de la porte, la bouteille de lait frais...
Pour le reste, l'éternel désir de retourner à ses racines, d'être enterré là où on est né, touche à l'universalité.
Paroles
I think I know now what's making me sad
Je crois que je sais maintenant ce qui me rend triste
It's a yearnin' for my own back yard
C'est que j'aspire à la vieille cour cour de chez moi
I realize maybe I was wrong to leave
Je me rends compte j'ai peut-être eu tort de la quitter
Better swallow up my silly country pride
Je ferais mieux de ravaler mon stupide chauvinisme
Going home, running home
Rentrer chez moi, courir vers chez moi
Down to Gasoline Alley where I started from
Revenir à Gasoline Alley d'où je viens
Going home, and I'm running home
Rentrer chez moi, courir vers chez mo
Down to Gasoline Alley where I was born
Revenir à Gasoline Alley où je suis né
When the weather's better and the rails unfreeze
Quand il fera meilleur et que les rails auront dégelé
And the wind don't whistle 'round my knees
Etq que le vent ne sifflera plus autour de mes genoux
I'll put on my weddin' suit and catch the evening train
Je vais mettre mon costume de mariage et prendre le train du soir
I'll be home before the milk's upon the door
Je serai à la maison avant l'heure du laitier
(REFRAIN)
But if anything should happen and my plans go wrong
Mais si quelque chose devait arriver et que mes projets tournent mal
Should I stray to the house on the hill
Dois-je m'éloigner vers la maison sur la colline
Let it be known that my intentions were good
Qu'on sache que mes intentions étaient bonnes
I'd be singing in my alley if I could
Je chanterais dans la rue si je pouvais
And if I'm called away and it's my turn to go
Et si la mort m'appelle, que vient mon tour de partir
Should the blood run cold in my veins
Que mon sang doive se glacer dans mes veines
Just one favor I'll be asking of you
Je ne vous demanderais qu'un service
Don't bury me here, it's too cold
Ne m'enterrez pas ici, il y fait trop froid
Take me back, carry me back
Ramenze-moi, portez-moi
Down to Gasoline Alley where I started from
A la Gasoline Alley d'où je viens
Take me back, won't you carry me home
Ramenez-moi, portez-moi s.v.p. à la maison
Down to Gasoline Alley where I started from
A la Gasoline Alley d'où je viens
(REFRAIN)
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