• Chansong 72

    Salvatore Adamo   (1964)

     

    Comme pour Couture, je m'en voulais un peu ne pas avoir encore cité Adamo. Trop "gentil", peut-être, ce Belge né en Sicile, dont on s'est parfois moqué. Pourtant, rien de plus éloigné de la mièvrerie qu'une chanson comme LA NUIT, que j'ai choisie ici sans doute parce qu'elle est moins présente dans nos mémoires que LES FILLES DU BORD DE MER ou MES MAINS SUR TES HANCHES.

    Elle est même très noire, voire carrément désespérée, avec des relents de fantastique et d'onirisme, puisqu'avec la nuit riment le rêve, le cauchemar, l'hallucination ("La nuit tu m'apparais immense...  Mon sang se glace...."). Ecoutons et réécoutons donc.

     

    Paroles

    Si je t'oublie pendant le jour 
    Je passe mes nuits à te maudire 
    Et quand la lune se retire 
    J'ai l'âme vide et le cœur lourd 

    La nuit tu m'apparais immense 
    Je tends les bras pour te saisir 
    Mais tu prends un malin plaisir 
    A te jouer de mes avances 

    La nuit je deviens fou, je deviens fou 

    Et puis ton rire fend le noir 
    Et je ne sais plus où chercher 
    Quand tout se tait revient l'espoir 

     

    Et je me reprends à t'aimer 

    Tantôt tu me reviens fugace 
    Et tu m'appelles pour me narguer 
    Mais chaque fois mon sang se glace 
    Ton rire vient tout effacer 

    La nuit je deviens fou, je deviens fou 

    Le jour dissipe ton image 
    Et tu repars, je ne sais où 
    Vers celui qui te tient en cage 
    Celui qui va me rendre fou 

    La nuit je deviens fou, je deviens fou


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