• Chansong 04

    FRIDAY ON MY MIND

    The Easybeats (1966)

    Un peu de détente avec un des titres les plus emblématiques de la 'pop music' (musique populaire) anglo-saxonne des années 60. Ce tube des Easybeats est certainement une des chanson(g)s les plus rythmées et les plus joyeuses qui soient.

    C'est l'hymne du jeune travailleur, ouvrier ou employé, qui voit se dérouler sa semaine, de la déprime du lundi matin au jeudi, dans la perspective du défoulement qui l'attend le vendredi soir : sortie impatiemment attendue  avec la petite copine qui est si mignonne, danse et musique... rien que des choses bien innocentes, mais à travers lesquelles s'affirme une génération qui a hâte de soulever le joug du patron (the rich man) et du père (the old man)... d'où le succès planétaire de ce titre.

    Comme plus tard les Bee Gees, les Easy Beats, avec leurs costumes rayés très seyants, était un groupe australien, venu de Sydney.

     

    Paroles

    Monday morning feels so bad
    Everybody seems to nag me
    Comin' Tuesday I'll feel better
    Even my old man looks good
    Wednesday just won't go
    Thursday goes too slow
    I've got Friday on my mind

    I'm gonna have fun in my city
    I'll be with my girl, she's so pretty
    She looks fine tonight
    She is out of sight to me

    Tonight, I'll spend my bread
    Tonight, I'll lose my head
    Tonight, I've got to get tonight
    Monday, I have Friday on my mind

    Do the five day drag once more
    No one, nothing else that bugs me
    More than workin' for the rich man
    Hey, I'll change that scene one day

    Today I might be mad
    Tomorrow I'll be glad
    'Cause I've got Friday on my mind

    I'm gonna have fun in my city
    I'll be with my girl, she's so pretty
    She looks fine tonight
    She is out of sight to me

    Tonight, I'll paint my friend
    Tonight, I'll lose my head
    Tonight, I've got to get tonight
    Monday, I have Friday on my mind

    I'm gonna have fun in my city
    I'll be with my girl, she's so pretty
    I'm gonna have fun in my city
    I'll be with my girl, she's so pretty
    I'm gonna have fun in my city
    I'll be with my girl


  • Commentaires

    1
    Vendredi 7 Août 2015 à 04:27

    Vanda et Young (Harry et George), célèbre duo de songwriters et producteurs, AC/DC bien sûr…George est le frère de Angus et Malcom, les 2 guitaristes…ils ont écrit Love is on the air, tube disco interprété par John Paul Young…remis le couvert au début des années 80 avec le groupe Flash & the Pan…d'autres tubes Waiting for a train, Walking in the Rain (superbe version de Grace Jones dans l'album Nigthclubbing 1981)…le titre est produit par Shel Talmy, celui des 5 premiers albums des Kinks, de My Generation et I Can’t Explain des Who,…

    Vanda et Young sont aux guitares…superbes

    Friday on my Mind a été repris "génialement"par David Bowie sur Pin ups  1973, son LP de covers (le son de Ken Scott et la batterie deAynsley Dunbar !)…plus théâtral, cabaret bref moins innocent, il ralentit le couplet faisant grimper l'intensité du refrain jusqu'à la délivrance pour terminer la chanson comme une plongée dans l'alcool ou autres machines à rêves, celles qui font oublier le Monday…

     

     

    Multiples reprises (et non multiprise)…Springteen la chante sur scène avec vigueur

     

    https://youtu.be/iMMpSiG57Zo

     

      • Mardi 29 Décembre 2015 à 13:21

        Rien ne t'échappe, Zozef !

      • Mercredi 30 Décembre 2015 à 09:37

        Big Brother is Watching You !

         

        ;)

    2
    Vendredi 7 Août 2015 à 10:41

    Merci Zozef, pour ton érudition. J'adore la version de Bowie, mais tu me fais découvrir celle en livre de Springsteen !

    3
    Mardi 29 Décembre 2015 à 02:13

    Stevie Wright, la voix de “Friday on my mind”, est mort 

    François Gorin 

    TÉLÉRAMA  28/12/2015

    Il fut le chanteur écorché des Easybeats, la réponse australienne aux Beatles, dans les années soixante. Puis sa carrière solo a tourné court et diverses addictions l'ont entraîné sur une pente fatale. Stevie Wright avait 68 ans.

    Un staccato de guitare imite une pendule affolée. Puis une voix rageuse et dégoûtée rugit : Monday morning feels so bad… Ce lundi matin, tous ceux qui aimé les Easybeats se sentent un peu moins bien, même si le nom derrière la voix de Friday on my mind n'était pas universellement connu. Stevie Wright, chanteur du premier groupe australien à décrocher le jackpot dans les 60's, est mort hier dimanche 27 décembre à l'âge de 68 ans, dans un hôpital de la Nouvelle Galles du Sud.

    Formés fin 1964 à Sydney, les Easybeats se font d'abord une réputation locale de « Beatles australiens », avant de débarquer en Angleterre au milieu de 1966, en plein Swingin' London. Enregistré sous la houlette de Shel Talmy, producteur des premiers Kinks, Friday on my mindpropulse instantanément le groupe sur le devant de la scène. Les mods londoniens adorent, et David Bowie mettra ce tube au programme rétro de Pin Ups (1973). L'écriture des deux guitaristes Harry Vanda et George Young (le frère d'Angus et Malcolm, qui s'illustreront quelques années plus tard dans AC/DC), qui signent la plupart des morceaux, y est pour beaucoup, mais aussi la voix énergique et écorchée de Stevie Wright.

    Un parcours musical en pointillés

    Le succès mondial des Easybeats n'eut pas que des effets bénéfiques sur le groupe, les tensions internes s'ajoutant à des problèmes contractuels. Malgré une série de bonnes chansons (Pretty girl, Sorry, Remember Sam, Good times…), leur carrière s'interrompt en 1968 avec l'album Vigil. « Little » Stevie Wright tente alors de se lancer en solo, après une apparition dans la version australienne de Jesus Christ Superstar. S'ensuivent un album, Hard Road (1974) et surtout le single Evie, un morceau de onze minutes découpé en trois parties (sur deux faces !), fourni par le tandem Vanda-Young, dans un style plus… heavy que la pop des Easybeats.

    Alors que ses anciens complices deviennent des songwriters recherchés (et séviront aussi sous pseudo Flash and the Pan), Stevie Wright se débat dans des addictions à l'alcool et à l'héroïne. Son parcours musical s'écrit dès lors en pointillés, et à partir des années 1990, il n'apparaît plus en public que pour jouer ses vieux tubes. 

    Deux biographies lui ont été consacrées en 1999 (assez trash) et 2004 (autorisée). Selon bien des témoins de la scène rock australienne, la mort aurait pu rattraper Stevie Wright beaucoup plus tôt. 

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